L’Europe doit échapper à la géopolitique de l’irréalité de Donald Trump

EDITORIAL

DAKAR,28 Aout 2025(JVFE)–La géopolitique mondiale étudie l’influence des facteurs géographiques, politiques, économiques et sociaux sur les relations de pouvoir, la paix et l’environnement à travers le globe. Actuellement, elle est marquée par une crise de la mondialisation, la montée en puissance du Sud global et de l’Asie, des rivalités accrues dans le cyberespace, des enjeux cruciaux liés à la transition énergétique et aux océans, ainsi que par des conflits régionaux persistants au Moyen-Orient et en Europe. 

Les éléments clés de la géopolitique mondiale

  • Facteurs géographiques: La topographie, les ressources naturelles, le climat, les populations, l’urbanisme et les axes de circulation influencent les stratégies des pouvoirs et les rivalités territoriales. 
  • Pouvoir et territoire: La géopolitique se concentre sur les rivalités de pouvoir portant sur l’influence ou la souveraineté d’un territoire, qu’il soit terrestre, maritime ou numérique. 
  • Interdisciplinarité: Ce domaine combine histoire, géographie, économie, sciences politiques, relations internationales, démographie et flux migratoires. 

Les défis actuels

Divergences et régulations: L’élaboration de nouvelles réglementations sociales et environnementales, comme les règles sur le travail forcé et la transparence ESG (Environnement, Social et Gouvernance), sont des enjeux majeurs pour de nombreux gouvernements. 

Le bilan amer de la rencontre entre Donald Trump et Vladimir Poutine à Anchorage , en Alaska , est au cœur du nouvel épisode de la série vidéo « Le Dernier Phénix » de Goffredo Buccini . « En effet, la Russie a clairement indiqué qu’il n’y aurait pas de négociations tant que ses exigences ne seraient pas satisfaites ; Trump , au contraire, a permis à Poutine de retrouver son statut international. » Pendant ce temps, l’Europe continue de se bercer d’illusions : « Se croire une puissance géopolitique malgré son apparente insignifiance  face à l’Ukraine, à Israël et aux négociations tarifaires », conclut-il. « L’UE doit rapidement sortir du domaine du fantasme . »

Crise de la mondialisation: La mondialisation subit des tensions, avec la montée des pays émergents et une tendance à la régionalisation et au “chacun pour soi”. 

Montée du Sud global: Cette notion désigne la revendication d’un ordre international plus multipolaire, une alternative aux systèmes dominés par les puissances occidentales. 

Enjeux technologiques: Le cyberespace devient un nouveau théâtre de rivalités entre États et entreprises, tout comme l’Internet et les infrastructures numériques. 

Transition énergétique et océans: L’exploitation minière des fonds marins et la gestion des ressources sont au cœur des préoccupations géostratégiques, avec un commerce mondial dépendant à 90% du trafic maritime. 

Conflits et instabilités: Des conflits comme celui entre Israël et l’Iran au Moyen-Orient, la guerre en Ukraine, et des instabilités en Afrique, modèlent la géopolitique actuelle. 

L’OTAN et ses États membres attachent une grande importance à la sécurité de l’Ukraine. L’Alliance soutient pleinement le pays dans l’exercice de son droit naturel de légitime défense et de son droit de choisir ses propres arrangements de sécurité. L’avenir de l’Ukraine est dans l’OTAN. L’OTAN a entamé des relations avec ce pays au début des années 1990 et ces relations ont ensuite évolué jusqu’à constituer l’un des partenariats les plus substantiels de l’Organisation. À partir de 2014, année où la Russie a procédé en toute illégalité à l’annexion de la Crimée, la coopération entre l’OTAN et l’Ukraine s’est intensifiée dans plusieurs domaines d’importance critique. En 2022, à la suite de l’invasion à grande échelle lancée par la Russie, l’OTAN et les Alliés ont accru l’aide fournie à Kyïv, qui a atteint une ampleur sans précédent.

L’Ukraine est-elle membre de l’OTAN ? L’Ukraine n’est pas membre de l’OTAN. L’Ukraine est un pays partenaire de l’OTAN, ce qui signifie qu’elle coopère étroitement avec l’OTAN mais qu’elle n’est pas couverte par la garantie de sécurité prévue dans le traité fondateur de l’Alliance.

  • Le dialogue et la coopération ont débuté lorsque l’Ukraine, tout fraichement indépendante, est devenue membre du Conseil de coopération nord-atlantique (1991) et que le pays a adhéré au Partenariat pour la paix (1994).
  • Ces relations se sont renforcées en 1997 avec la signature de la Charte de partenariat spécifique, puis en 2009, avec celle de la déclaration venant en complément de la Charte, qui réaffirmait la décision prise par les dirigeants des pays de l’OTAN au sommet de Bucarest, en 2008, à savoir que l’Ukraine deviendrait membre de l’Alliance.
  • La Charte de 1997 portait création de la Commission OTAN-Ukraine, principal organe chargé de développer les relations entre l’OTAN et l’Ukraine et d’orienter les activités de coopération. En 2023, la Commission a été remplacée par le Conseil OTAN-Ukraine, au sein duquel les Alliés et l’Ukraine siègent sur un pied d’égalité. Cette évolution témoigne du resserrement des liens politiques entre l’OTAN et l’Ukraine, ainsi que de l’intégration croissante de ce pays à l’Organisation.Soutien politique et pratique apporté à l’Ukraine
  • L’OTAN condamne avec la plus grande fermeté la guerre d’agression que la Russie mène contre l’Ukraine. Cette guerre porte gravement atteinte à la sécurité euro-atlantique et à la sécurité mondiale. Il s’agit d’une violation flagrante du droit international. Faisant écho aux résolutions de l’Assemblée générale des Nations Unies sur la question, les Alliés exigent que la Russie mette fin immédiatement à cette guerre, arrête d’utiliser la force contre l’Ukraine et retire complètement et sans conditions toutes ses forces du territoire ukrainien.
  • Les Alliés ne reconnaissent pas et ne reconnaîtront jamais les annexions, illégales et illégitimes, auxquelles la Russie a procédé, y compris celle de la Crimée. Depuis 2014, année marquée par cette annexion, illégale, de la Crimée et le début de l’agression russe dans l’est ukrainien, l’OTAN n’a cessé d’accroître son soutien au développement et au renforcement capacitaires de l’Ukraine, et les Alliés ont formé des dizaines de milliers de soldats ukrainiens.
  • Depuis le sommet de 2016, qui a eu lieu à Varsovie, le soutien pratique de l’OTAN en faveur de l’Ukraine s’inscrit dans le cadre d’un ensemble complet de mesures d’assistance (CAP). Au sommet de Madrid de 2022, les Alliés avaient approuvé un renforcement du CAP pour aider davantage encore le pays. En 2023, au sommet de Vilnius, ils sont convenus d’aller plus loin et de transformer le CAP en un programme pluriannuel, afin d’aider l’Ukraine à remettre sur pied son secteur de la sécurité et de la défense et à parvenir à une interopérabilité totale avec l’OTAN.
  • Au sommet de Washington, en 2024, les Alliés ont décidé d’établir un programme de formation et d’assistance à la sécurité en faveur de l’Ukraine (NSATU) dans le cadre duquel l’OTAN coordonnerait les livraisons d’équipements militaires ainsi que les activités de formation militaire organisées par les pays membres et leurs partenaires. Ils ont aussi annoncé l’adoption d’un engagement à aider durablement l’Ukraine à assurer sa sécurité, qui consistait à dégager une enveloppe de base d’au moins 40 milliards d’euros sur un an et à maintenir ensuite l’assistance à la sécurité à un niveau soutenable. En 2024, ce sont finalement plus de 50 milliards d’euros qui ont été versés par les pays de l’OTAN, dont près de 60 % par les Alliés européens et le Canada. Depuis le début de 2025, les pays de l’OTAN ont déjà promis 35 milliards d’euros supplémentaires pour l’assistance à la sécurité de l’Ukraine, et ils ne comptent pas s’arrêter là.
  • L’OTAN est et restera solidaire du gouvernement et du peuple ukrainiens, qui défendent héroïquement leur nation et leur sol, en même temps que nos valeurs communes. L’Alliance soutient pleinement l’Ukraine dans l’exercice de son droit naturel de légitime défense, qui est consacré par l’article 51 de la Charte des Nations Unies. 
  • Aspirations de l’Ukraine à une adhésion à l’OTAN
  • En réponse aux aspirations de l’Ukraine à l’adhésion, les Alliés ont décidé, au sommet de Bucarest de 2008, que le pays deviendrait membre de l’OTAN. Ils étaient convenus que le plan d’action pour l’adhésion (MAP) représentait, pour l’Ukraine, l’étape suivante sur la voie qui la mènerait à l’adhésion. Le « MAP » est un programme OTAN de réformes à mener dans les domaines politique, économique et juridique ainsi que dans ceux de la défense, des ressources et de la sécurité, qui est élaboré à l’intention des pays candidats à l’adhésion. L’année 2009 est celle de l’introduction du programme national annuel, instrument clé devant aider l’Ukraine à progresser sur la voie de l’intégration euro-atlantique et dans la mise en œuvre des réformes nécessaires à cet effet.
  • De 2010 à 2014, l’Ukraine a suivi une politique de non-alignement, qu’elle a abandonnée en réaction à l’agression russe. En juin 2017, le Parlement ukrainien a adopté une loi en vertu de laquelle l’adhésion à l’OTAN est redevenue un objectif stratégique de la politique étrangère et de sécurité du pays. L’amendement qui inscrit cet objectif dans la constitution ukrainienne est entré en vigueur en 2019.
  • En septembre 2020, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a approuvé la nouvelle stratégie de sécurité nationale de l’Ukraine, prévoyant de développer le Partenariat spécifique OTAN-Ukraine en vue de l’adhésion du pays à l’Organisation. En septembre 2022, après que la Russie eut tenté d’annexer, en toute illégalité, plusieurs parties du territoire ukrainien, l’Ukraine a de nouveau demandé à devenir membre de l’OTAN.
  • Au sommet de Vilnius, en 2023, constatant que l’Ukraine avait considérablement accru son niveau d’interopérabilité avec l’Alliance et énormément progressé dans ses réformes, les Alliés ont estimé que le pays avait suffisamment avancé sur la voie de l’intégration euro-atlantique pour qu’un plan d’action pour l’adhésion ne soit plus une nécessité, et décidé que son adhésion se ferait donc en une étape, et non pas en deux.
  • Les Alliés ont réaffirmé que l’avenir de l’Ukraine était dans l’OTAN et qu’ils continueraient de l’accompagner sur sa trajectoire irréversible vers l’intégration euro-atlantique pleine et entière, y compris vers l’adhésion à l’OTAN. À cette fin, ils continueront d’aider ce pays à progresser sur la voie de l’interopérabilité ainsi que dans les réformes supplémentaires à réaliser sur le plan démocratique et dans le secteur de la sécurité ; les ministres des Affaires étrangères des pays de l’OTAN continueront de suivre ses progrès dans le cadre du programme national annuel adapté. Les dirigeants des pays de l’OTAN ont également réaffirmé qu’ils seraient en mesure d’adresser à l’Ukraine une invitation à rejoindre l’Alliance lorsque les Alliés l’auraient décidé et que les conditions seraient réunies.
  • Réaction à la guerre menée par la Russie contre l’Ukraine
  • L’OTAN condamne avec la plus grande fermeté la guerre d’agression, illégale et injustifiable, que la Russie a déclenchée contre l’Ukraine en l’absence de toute provocation. Cette guerre porte gravement atteinte à la sécurité et à la stabilité de la zone euro-atlantique et du reste du monde. Il s’agit d’une violation flagrante du droit international. Faisant écho aux résolutions de l’Assemblée générale des Nations Unies sur la question, les Alliés exigent que la Russie mette fin immédiatement à cette guerre, arrête d’utiliser la force contre l’Ukraine et retire complètement et sans conditions toutes ses forces du territoire ukrainien. 
  • Les Alliés appellent également la Russie à respecter pleinement le droit international humanitaire et à permettre aux acteurs humanitaires d’intervenir en toute sécurité et sans entrave pour apporter une aide à toutes les personnes qui en ont besoin. Les crimes de guerre et autres atrocités perpétrés par la Russie ne sauraient rester impunis, notamment les attaques contre des civils et les destructions d’infrastructures civiles, qui empêchent des millions d’Ukrainiens d’accéder aux services de base. Tous les auteurs d’exactions ou d’atteintes aux droits de la personne et au droit international humanitaire, en particulier contre la population civile ukrainienne, notamment ceux qui se livrent à la déportation d’enfants ou à des violences sexuelles dans le cadre du conflit, devront répondre de leurs actes.
  • De plus, la guerre que mène la Russie a de profondes répercussions sur l’environnement, la sûreté nucléaire, la sécurité énergétique, la sécurité alimentaire, l’économie mondiale et la qualité de vie de milliards de personnes de par le monde. Les Alliés et l’Ukraine condamnent fermement la décision prise par la Russie de se retirer de l’accord relatif au transport de céréales par la mer Noire, et le fait qu’elle tente activement de faire barrage aux exportations agricoles ukrainiennes, dont dépendent des centaines de millions de personnes à travers le monde. Les Alliés s’emploient à faire en sorte que l’Ukraine puisse continuer d’exporter ses céréales par voie terrestre et par voie maritime, notamment en coopération avec l’Union européenne et l’ONU.
  • En 2014, lorsque la Russie a annexé, illégalement, la Crimée et lancé son offensive dans l’est de l’Ukraine, l’OTAN a pris fermement position et manifesté son attachement sans faille à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de l’Ukraine à l’intérieur de ses frontières internationalement reconnues, s’étendant à ses eaux internationales. Les Alliés condamnent fermement l’annexion, illégale et illégitime, de la Crimée par la Russie, ils ne la reconnaîtront pas et ils dénoncent l’occupation temporaire de ce territoire.
  • Les Alliés condamnent également les actes d’agression et l’entreprise de déstabilisation auxquels la Russie se livre depuis 2014 dans l’est de l’Ukraine et dans la région de la Mer noire. L’OTAN a renforcé sa présence en mer Noire et a intensifié sa coopération maritime avec l’Ukraine et la Géorgie.
  • En septembre 2022, la Russie a tenté d’annexer, en toute illégalité, les régions ukrainiennes de Donetsk, Louhansk, Kherson et Zaporijia, ce que l’OTAN condamne également. C’était la première fois depuis la Seconde Guerre mondiale qu’un pays tentait de s’emparer par la force d’un aussi vaste territoire en Europe. Les pseudo-référendums qui se sont tenus dans ces régions ont été orchestrés par Moscou et imposés à l’Ukraine. Ils n’ont aucune légitimité, et l’OTAN ne les reconnaîtra pas. Les régions concernées sont, et seront toujours, ukrainiennes. En adoptant à une écrasante majorité une résolution condamnant ces tentatives d’annexion, l’Assemblée générale des Nations Unies a envoyé un signal fort : la Russie est isolée, et le monde se tient aux côtés de l’Ukraine pour défendre l’ordre international fondé sur des règles.
  • En conséquence de l’annexion, illégale et illégitime, de la Crimée, les Alliés avaient décidé en 2014 de suspendre toute coopération pratique avec la Russie dans les domaines civil et militaire, tout en maintenant ouverts les canaux de communication politiques et militaires. Suite à l’invasion à grande échelle de l’Ukraine par la Russie en février 2022, ils ont infligé à celle-ci de lourdes sanctions destinées à affaiblir son économie et à lui barrer l’accès à des technologies et marchés clés, pour l’empêcher de reconstituer rapidement ses capacités militaires. Ils continuent de travailler sur les sanctions afin d’accentuer la pression sur Moscou. L’idée est de faire en sorte que la Russie ait plus de mal à réparer ses véhicules blindés et ses aéronefs, à produire des missiles et à financer sa guerre.
  • Depuis 2014, au vu des menaces directes pesant sur l’intégrité territoriale, l’indépendance politique et la sécurité de l’Ukraine, la Commission OTAN-Ukraine (COU) s’est réunie régulièrement pour des consultations. À plusieurs reprises, la Commission s’est réunie en session extraordinaire : en 2014, à la suite des actes d’agression russes en Crimée et dans l’est de l’Ukraine, puis en novembre 2018 suite à l’usage injustifié, par la Russie, de la force militaire contre des navires ukrainiens à proximité du détroit de Kertch, et en avril 2021, eu égard à la menace que représentait le renforcement du dispositif militaire russe. D’autres réunions extraordinaires de la COU ont eu lieu au siège de l’OTAN, en janvier et en février 2022, au sujet du renforcement du dispositif militaire de la Russie et de l’invasion que celle-ci avait lancée contre l’Ukraine, en l’absence de toute provocation. Depuis le début de la guerre, l’OTAN et l’Ukraine ont continué de tenir régulièrement des consultations au sein de la COU sur la situation en matière de sécurité et sur le soutien que les Alliés apportent au pays. En juillet 2023, au sommet de Vilnius, la Commission OTAN-Ukraine est devenue le « Conseil OTAN-Ukraine », signe visible du resserrement des liens politiques entre l’OTAN et Kyïv, ainsi que de l’intégration croissante du pays à l’Organisation.
  • L’OTAN est et restera solidaire du gouvernement et du peuple ukrainiens, qui défendent héroïquement leur nation et leur sol, en même temps que nos valeurs communes. L’Alliance soutient pleinement l’Ukraine dans l’exercice de son droit naturel de légitime défense, qui est consacré par l’article 51 de la Charte des Nations Unies. Les Alliés restent fermement résolus à accroître encore le soutien politique et pratique qu’ils apportent à l’Ukraine, alors que celle-ci continue de défendre son indépendance, sa souveraineté et son intégrité territoriale à l’intérieur de ses frontières internationalement reconnues.

La coopération, qui n’a cessé de s’approfondir au fil du temps, est bénéfique aux deux parties. Depuis bien des années, l’Ukraine contribue activement aux opérations et aux missions dirigées par l’OTAN.
L’OTAN et l’UE ont actuellement 23 membres en commun : l’Allemagne, la Belgique, la Bulgarie, la Croatie, le Danemark, l’Espagne, l’Estonie, la Finlande, la France, la Grèce, la Hongrie, l’Italie, la Lettonie, la Lituanie, le Luxembourg, les Pays-Bas, la Pologne, le Portugal, la Roumanie, la Slovaquie, la Slovénie, ….

Au sommet de Varsovie, en 2016, toutes ces mesures de soutien ont été regroupées au sein d’un ensemble complet de mesures d’assistance (CAP), qui vise à aider l’Ukraine à assurer sa sécurité et à mettre en œuvre de vastes réformes sur la base des normes OTAN ainsi que des principes et bonnes pratiques euro-atlantiques.

Depuis de nombreuses années, dans le cadre du CAP, les Alliés aident ainsi l’Ukraine à transformer son secteur de la défense et de la sécurité, en lui fournissant des conseils de niveau stratégique par l’intermédiaire de la Représentation de l’OTAN auprès de l’Ukraine et des différents services du siège de l’Organisation, et en lui apportant un soutien pratique au travers d’une série de programmes et d’initiatives de renforcement des capacités. Grâce à ces programmes et ces conseils ciblés, l’Organisation a notablement renforcé les compétences et la résilience du secteur ukrainien de la sécurité et de la défense, ainsi que son aptitude à contrer les menaces hybrides. Par ailleurs, l’OTAN et les Alliés ont fourni à l’Ukraine un soutien important en matière de développement capacitaire, notamment sous la forme d’activités de formation ou d’entraînement et de livraisons d’équipements.

À Madrid, en 2022, les Alliés ont décidé de renforcer le CAP pour aider davantage encore l’Ukraine. Dans sa version étoffée, le CAP comprend des initiatives visant à fournir au pays des moyens militaires non létaux, dans l’immédiat et à brève échéance, et il définit le cadre qui permettra à l’OTAN d’intensifier son soutien sur le long terme. En 2023, au sommet de Vilnius, les Alliés ont décidé d’aller plus loin et de transformer le CAP en un programme pluriannuel, dont le financement serait prévisible et assuré dans la durée. Les projets de soutien à long terme sont répartis selon trois axes : relèvement et reconstruction, transformation institutionnelle et transition vers l’interopérabilité avec l’OTAN.

En 2024, au sommet de Washington, les dirigeants des pays de l’OTAN ont annoncé l’adoption d’un engagement à aider durablement l’Ukraine à assurer sa sécurité. Ils ont ainsi décidé de dégager, en contribuant chacun de manière proportionnelle, une enveloppe de base d’au moins 40 milliards d’euros sur un an, et de maintenir ensuite l’assistance à la sécurité à un niveau soutenable, pour que l’Ukraine l’emporte. L’objectif fixé pour 2024 a été largement dépassé : sur un an, plus de 50 milliards d’euros ont été versés par les pays de l’OTAN, dont près de 60 % par les Alliés européens et le Canada. Depuis le début de 2025, les pays de l’OTAN ont déjà promis 35 milliards d’euros supplémentaires pour l’assistance à la sécurité de l’Ukraine, et ils ne comptent pas s’arrêter là.

Deux fois par an, les Alliés informent l’OTAN de l’assistance qu’ils ont fournie à l’Ukraine en vertu de cet engagement. Le secrétaire général se fonde sur ces informations pour établir un récapitulatif de toutes les contributions déclarées par les Alliés. Les chefs d’État et de gouvernement réexamineront les contributions des Alliés lors des prochains sommets de l’OTAN.

Après le sommet de l’Alaska et la visite des dirigeants européens à Washington, le débat actuel porte essentiellement sur les questions territoriales, les garanties de sécurité et l’éventuelle adhésion de l’Ukraine à l’OTAN. Quelle est la principale raison de l’invasion de l’Ukraine par Poutine ?

Tous ces facteurs sont importants, mais ils ne sont pas au cœur du conflit. La motivation première de Poutine est de détruire la démocratie ukrainienne afin qu’elle ne serve plus de modèle au peuple russe et d’alternative à son autocratie sclérosée. Il est essentiel de comprendre cela pour saisir ce qui serait nécessaire pour empêcher Poutine d’utiliser un cessez-le-feu pour reconstituer ses troupes affaiblies, se réarmer et envahir à nouveau. Du point de vue de Poutine, l’objectif de la guerre n’est pas atteint tant que la démocratie ukrainienne fonctionne encore. Toute solution sérieuse doit donc lui éviter une nouvelle occasion de détruire l’Ukraine dans un avenir proche.

Comment le système démocratique ukrainien menace-t-il précisément l’emprise de Poutine sur le pouvoir en Russie ? Après tout, l’Ukraine elle-même est aux prises avec la corruption et une liberté de la presse limitée, entre autres , et n’est certainement pas un modèle de démocratie parfait.

Personne ne prétendrait que l’Ukraine est une démocratie parfaite. Pourtant, c’est une démocratie fonctionnelle. De véritables élections, avec alternance au pouvoir, ont lieu – des choses qui n’existent pas en Russie, mais que beaucoup de Russes souhaitent. L’Ukraine est particulièrement importante car elle est le deuxième plus grand État post-soviétique après la Russie. Slave, orthodoxe et semblable à la Russie à bien des égards, elle revêt donc une importance particulière pour le peuple russe. Nombre de Russes sont clairement mécontents du développement autocratique de leur pays. Si Poutine n’avait pas réprimé la dissidence et ne s’était pas entouré d’une caisse de résonance servile, les Russes ne subiraient pas aujourd’hui les conséquences de sa décision d’envahir l’Ukraine.

L’Ukraine a contribué aux opérations de soutien de la paix en Bosnie-Herzégovine. Elle a aussi contribué à la mission de la Force pour le Kosovo (KFOR), notamment en fournissant une unité de génie lourd dotée de moyens de lutte contre les engins explosifs improvisés.

L’Ukraine avait apporté son soutien à la Force internationale d’assistance à la sécurité (FIAS) en Afghanistan, en autorisant le survol de son territoire ainsi que le transit de l’approvisionnement. Elle avait également mis à disposition du personnel médical pour épauler les équipes de reconstruction provinciales établies dans le pays, ainsi que des instructeurs qui ont servi dans le cadre de la mission OTAN de formation en Afghanistan. Après l’achèvement de l’opération de la FIAS, en 2014, elle a contribué à la mission Resolute Support (2015-2021), qui consistait à offrir formation, conseil et assistance aux forces de sécurité afghanes.

Dès mars 2005, l’Ukraine avait mis des officiers à la disposition de la mission OTAN de formation en Iraq, jusqu’à ce que celle-ci prenne fin, en décembre 2011. À six reprises entre 2007 et 2010, l’Ukraine a déployé des navires à l’appui d’Active Endeavour, l’opération de surveillance maritime que l’OTAN menait en Méditerranée à des fins de lutte contre le terrorisme. En 2013, elle a contribué à l’opération OTAN de lutte contre la piraterie, Ocean Shield. Et depuis le lancement de l’opération maritime Sea Guardian, en 2016, elle fournit à l’OTAN des informations qui lui permettent d’améliorer sa connaissance de la situation maritime dans la région de la mer Noire.

Plusieurs penseurs ont développé des visions géopolitiques sur les relations entre l’Europe, la Russie et les États-Unis, notamment Alexander Douguine, qui, à travers une vision néo-eurasisienne, prône une opposition au libéralisme occidental, et Sergueï Karaganov, un stratège qui souhaite étendre l’influence russe sur l’Eurasie, coupant le Royaume-Uni de l’Europe et affaiblissant les États-Unis. Ces analyses visent à définir une sphère d’influence russe sur l’Europe et l’Asie, en opposition à la domination mondiale américaine. 

Vision de l’Europe et de la Russie : la perspective de Douguine 

  • Opposition à l’Occident :Douguine rejette le modèle occidental, qu’il perçoit comme une forme d’universalisme prétextant la globalisation pour asservir d’autres civilisations.
  • La Quatrième Théorie Politique :Il propose une quatrième théorie, axée sur une fracture idéologique et civilisationnelle entre l’Eurasie et l’Occident.
  • Un empire eurasien :Le projet de Douguine est de construire un empire russe, rejetant l’universalisme occidental et s’appuyant sur des fondamentalismes culturels Russo-slaves.

L’objectif de l’expansion de l’influence russe : la vision de Karaganov

  • Une offensive idéologique :Karaganov appelle à une expansion idéologique de la Russie pour asseoir son influence sur l’Eurasie, de l’Ukraine au golfe Persique. 
  • Affaiblir les États-Unis et couper le Royaume-Uni :Une stratégie de subversion vise à affaiblir les États-Unis et à isoler le Royaume-Uni du reste de l’Europe. 
  • Une sphère d’influence et une alliance :L’objectif est de partager l’Europe entre une sphère d’influence russe et une zone d’influence franco-allemande, en s’alliant avec le monde islamique pour affaiblir les États-Unis. 

Kenneth Roth est professeur invité à la Princeton School for Public and International Affairs . Il a auparavant été directeur exécutif de Human Rights Watch de 1993 à 2022 .

L’objectif de l’expansion de l’influence russe : la vision de Kenneth Roth

Selon vous, cette guerre est, fondamentalement, une lutte entre la démocratie et l’autocratie . N’est-ce pas là un discours occidental commode qui ignore les facteurs ethniques, territoriaux et sécuritaires complexes qui alimentent souvent les conflits, y compris en Europe de l’Est ?

Poutine aspire clairement à une résurrection de l’Union soviétique, dont il a décrit l’effondrement comme la plus grande catastrophe du siècle dernier. Mais ce n’est pas une option réaliste, ne serait-ce que parce que trois anciennes républiques soviétiques, la Lituanie, la Lettonie et l’Estonie, sont désormais membres de l’OTAN. Et les autres États ne souhaitent pas non plus revenir sous le contrôle de Moscou.

Poutine évoque également la menace présumée d’une expansion de l’OTAN. Mais son invasion a surtout renforcé l’OTAN : la Suède et la Finlande l’ont rejointe. La Finlande, en particulier, apporte à l’alliance une importante capacité militaire.

L’idée selon laquelle cette guerre serait une réponse appropriée à l’expansion de l’OTAN est tout simplement irréaliste.

Il a également poussé les membres de l’OTAN à augmenter massivement leurs dépenses de défense, même si, jusqu’à présent, celles-ci n’ont été pour la plupart que des promesses. De nombreux scénarios d’après-guerre envisagent même une présence de troupes européennes en Ukraine – l’exact opposé de ce que Poutine prétend vouloir empêcher.

L’idée que cette guerre constitue une réponse appropriée à l’expansion de l’OTAN est tout simplement irréaliste. L’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN était de toute façon une perspective lointaine, car l’article 5 du traité de l’OTAN aurait signifié que les alliés seraient immédiatement entrés en guerre contre la Russie. Cela n’a jamais été réaliste. Je considère qu’il s’agit d’une justification commode pour une invasion qui est en réalité motivée par des motivations totalement différentes.

Certains en Occident pensent qu’un « échange de territoires » ou des concessions territoriales pourraient ouvrir la voie à la paix. Pourquoi considérez-vous de tels compromis comme dangereux ?

Tout d’abord, parler d’un éventuel « échange de territoires » – une expression inventée par Trump – minimise l’enjeu. On dirait qu’il s’agit d’une transaction immobilière, et non d’une lutte pour la démocratie. Personnellement, je n’insisterais pas pour que l’Ukraine conserve la totalité du territoire post-soviétique. Or, Poutine exige désormais que l’Ukraine cède de larges pans de la région de Donetsk, que la Russie ne contrôle pas actuellement – ​​un territoire où vivent des centaines de milliers de personnes.

Cette zone est, en réalité, la ligne Maginot de l’Ukraine, où elle a construit des défenses très étendues. Si l’Ukraine abandonnait cette ligne, Poutine aurait carte blanche pour faire ce qu’il veut vraiment : marcher sur Kiev et écraser la démocratie ukrainienne. C’est une erreur de parler d’« échange de territoire » comme s’il s’agissait simplement d’une question de territoire. Cette zone abrite non seulement de nombreux Ukrainiens, mais elle est aussi cruciale pour la défense du pays – à certains égards même plus importante que les forces européennes de maintien de la paix proposées pour sécuriser l’Ukraine d’après-guerre.

Vous-même prônez l’envoi de troupes européennes de maintien de la paix en Ukraine. Est-ce réaliste, compte tenu de la profonde aversion de la Russie pour toute ingérence occidentale dans son « arrière-cour » ? Cela ne représenterait-il pas un risque catastrophique d’escalade ?

Actuellement, la Russie affirme avoir le pouvoir d’opposer son veto à toute garantie de sécurité – et elle rejetterait, bien entendu, les propositions actuellement sur la table. Mais accorder ce droit de veto à Moscou ouvrirait de facto la voie à une nouvelle invasion. L’Occident ne peut l’accepter. Les Ukrainiens ne le feront de toute façon pas. Poutine n’obtiendra pas tout ce qu’il désire.

Poutine n’obtiendra pas tout ce qu’il veut.

Tout cela fait partie de son programme maximaliste. Il croit pouvoir progressivement gagner de petits territoires en Ukraine. Poutine semble indifférent aux pertes massives de soldats russes et est prêt à continuer de sacrifier des hommes russes pour obtenir des gains territoriaux minimes. Mais il y a des limites. L’une d’elles est qu’à un moment donné, il pourrait se retrouver à court d’hommes prêts à être envoyés dans ce hachoir à viande, malgré des paiements toujours plus importants à leurs familles.

Une autre limite pourrait apparaître si Trump allait enfin au-delà des simples paroles et mettait à exécution sa menace de « graves conséquences » si Poutine refusait d’accepter un cessez-le-feu. Cela pourrait se traduire par de nouveaux droits de douane ou d’autres formes de pression – le type de pression que Trump a jusqu’à présent refusé d’exercer. De telles mesures pourraient alourdir le coût de l’obstination de Poutine et le rendre plus enclin à faire les compromis nécessaires à un cessez-le-feu durable.

Les garanties de sécurité sont considérées comme cruciales pour l’Ukraine. Quelles garanties seraient à la fois réalistes et efficaces pour dissuader toute nouvelle agression russe ?

Il ne faut pas oublier que l’Ukraine se sent abandonnée par les garanties de sécurité antérieures, notamment le Mémorandum de Budapest. À l’époque, l’Ukraine avait renoncé à ses armes nucléaires en échange de promesses de certains États européens, des États-Unis et de la Russie de garantir son intégrité territoriale. Ce mémorandum s’est avéré finalement inutile. Il est compréhensible que l’Ukraine souhaite cette fois-ci un accord plus contraignant.

Plus important encore, les forces armées ukrainiennes elles-mêmes doivent être renforcées . Elles sont les plus motivées au combat et ont démontré leur grande efficacité. L’exigence de démilitarisation de l’Ukraine par Poutine n’est rien d’autre que la préparation d’une nouvelle invasion.

En outre, il serait judicieux de déployer une force internationale de maintien de la paix, comme « fil déclencheur », pour dissuader toute nouvelle agression russe. Quant aux options réalistes, la France et la Grande-Bretagne sont prêtes à envoyer des troupes. L’Allemagne l’envisage et j’espère qu’elle franchira le pas, car elle constituerait un élément essentiel d’une telle force.

Dans le même temps, toutes les troupes européennes souhaitent naturellement le soutien américain : pas de soldats américains sur place, mais un soutien aérien et de reconnaissance américain comme moyen de dissuasion supplémentaire contre une éventuelle attaque russe.

Vous critiquez le fait que d’importantes questions de guerre et de paix dépendent de Trump et de son « ego fragile ». N’est-ce pas, en fin de compte, une conséquence de l’équilibre actuel des forces et de la faiblesse de l’Europe ?

Il est effrayant que des décisions de vie ou de mort, la bataille entre démocratie et autocratie, dépendent autant d’un président américain capricieux et égocentrique. Mais c’est malheureusement la réalité.

Et vous avez raison : c’est en partie une conséquence de la faiblesse militaire de l’Europe. L’Europe a longtemps négligé sa défense et s’est appuyée sur les États-Unis pour exercer une puissance écrasante au sein de l’OTAN. Cela a convenu à de nombreux présidents américains précédents , mais ce n’est plus acceptable pour Trump.

Je suis sûr qu’il est honteux pour les dirigeants européens de devoir endurer ces charades à la Maison Blanche.

Bien que l’Europe ait naturellement d’autres priorités budgétaires, compte tenu du manque de fiabilité de Trump, je ne vois pas d’autre solution que d’augmenter significativement les dépenses militaires. D’ici là – et cela ne se fera pas du jour au lendemain – il est crucial d’obtenir de Trump un soutien sérieux à une force de sécurité européenne en Ukraine. Et cela nécessite malheureusement de ménager Trump : de flatter son ego fragile et de renforcer son estime de soi.

Je suis sûr qu’il est honteux pour les dirigeants européens de devoir endurer ces charades à la Maison Blanche. Mais malheureusement, compte tenu de l’immense puissance des États-Unis et de la relative faiblesse militaire de l’Europe, c’est nécessaire.

Quelles mesures concrètes les gouvernements occidentaux devraient-ils prendre pour augmenter le coût de la guerre de Poutine et renforcer les chances de survie de l’Ukraine ?

Il est crucial que l’Union européenne s’engage à long terme et à haut niveau en faveur du renforcement militaire de l’Ukraine. Un autre problème concerne les avoirs russes gelés, dont la plupart sont détenus dans des banques européennes. Si les revenus de ces avoirs sont actuellement utilisés pour l’Ukraine, ces avoirs sont considérés comme inviolables. Cette question doit être rediscutée, car ils pourraient constituer une source de financement considérable, tant pour le soutien militaire que pour la reconstruction des régions d’Ukraine détruites par la Russie.

En outre, il est crucial de tenir compte du pouvoir considérable du gouvernement américain . J’aimerais voir les dirigeants européens exercer une pression stratégiquement judicieuse sur Trump pour s’assurer qu’il ne se contente pas de proférer des menaces creuses, mais qu’il mette en œuvre les « graves conséquences » qu’il a promises si Poutine persiste dans sa position intransigeante.

Et les négociations ?

Bien entendu, une solution négociée doit être recherchée. Il n’y aura pas de victoire militaire nette pour l’un ou l’autre camp. Compte tenu des énormes sacrifices et des coûts considérables, une solution négociée est souhaitable.

Je ne pense pas que quiconque exclue de négocier avec Poutine. Mais j’aimerais que les Européens s’impliquent davantage – c’est ce qu’ils souhaitent eux-mêmes. Il faut au moins des discussions directes entre l’Ukraine et Poutine, et non par-dessus la tête des Ukrainiens.

Compte tenu de la puissance de Washington, l’Europe ne pourra pas remplacer les États-Unis dans ces négociations. Mais je serais très heureux que l’Europe ait une place permanente à la table des négociations.

L’idée est que l’OTAN fasse office de plateforme de centralisation et aide ainsi l’Ukraine à faire connaître ses besoins en matière de nouvelles technologies et à encourager le secteur public comme le secteur privé à innover pour y répondre. Il s’agit aussi de promouvoir les synergies entre les initiatives menées par l’OTAN et l’Ukraine dans le domaine de l’innovation, notamment au travers de prix, de hackathons et d’autres activités de collaboration. En juin 2024, le tout premier forum OTAN-Ukraine des innovateurs de la défense a ainsi été l’occasion pour plus de 450 représentants de start-ups, investisseurs et responsables publics de travailler ensemble sur des problèmes de terrain. Cette initiative et celles qui suivront contribueront à libérer le potentiel d’innovation ukrainien et aideront l’OTAN et l’Ukraine à trouver des moyens novateurs de relever les défis opérationnels concrets qui se présentent à elles.

« J’ai pris la décision d’une opération militaire spéciale de démilitarisation et de dénazification de l’Ukraine pour que, libérés de cette oppression, les Ukrainiens puissent librement choisir leur avenir. »

Voici la justification  que  Vladimir Poutinea donnée pour son assaut contre l’Ukraine dans son long discours télévisé annonçant l’invasion jeudi à l’aube.

FODE CISSE,Directeur de Publication et Redacteur en Chef du journal “JVFE”

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