Dakar, 27 août 2025 (JVFE)–Le gouvernement malien vient d’annoncer une mesure majeure dans sa lutte contre la corruption et le gaspillage des ressources publiques : la suspension immédiate des salaires de 36 151 agents non enrôlés dans le cadre du recensement biométrique initié par le Système Intégré de Gestion des Ressources Humaines (SIGRH).
Le Ministre de l’Économie et des Finances, Alousséni Sanou, a indiqué que la suspension prendra effet dès le mois de septembre 2025. Il a également précisé que les cas de doublons détectés parmi les agents enrôlés feront l’objet des mêmes mesures, le temps de clarifier leur situation administrative.
« Il s’agit d’une suspension provisoire, le temps pour les agents concernés de régulariser leur statut dans un délai de trois mois. Passé ce délai, la suspension deviendra définitive », a souligné le ministre.
Cette mesure, rendue officielle par une note confidentielle du Ministre de l’Économie et des Finances, Alousséni Sanou, découle directement du processus d’enrôlement biométrique lancé par les plus hautes autorités.
Le rapport final, présenté le 15 août 2025 au Président de la Transition, Chef de l’État, le Général d’Armée Assimi Goïta, met en lumière des chiffres alarmants. Sur un total de 158 317 agents publics recensés, seuls 122 166 ont été enregistrés biométriquement.
Les 36 151 agents restants, absents à l’enrôlement, représentent une masse salariale annuelle estimée à 48,28 milliards de FCFA.
Au-delà de ces absences, le rapport souligne également l’existence de cas de doublons, avec ou sans Numéro d’Identification Nationale (NINA), révélant des failles graves dans la gestion administrative.
Conformément aux orientations du Chef de l’État et à la volonté du gouvernement de transition, le Ministre Alousséni Sanou a ordonné :
- La suspension immédiate, dès septembre 2025, des salaires des 36 151 agents non recensés.
- La suspension des salaires des agents enrôlés en doublons, en attendant une clarification de leur situation administrative.
Il est toutefois précisé que cette suspension est provisoire pour une durée de trois mois, délai accordé aux agents concernés pour régulariser leur statut. Passé ce délai, la mesure deviendra définitive.
Cette initiative traduit l’engagement du gouvernement de transition, dirigé par le Premier ministre, Chef du Gouvernement, le Général de Corps d’Armée de la Gendarmerie Abdoulaye Maïga, à lutter contre la corruption et le gaspillage des ressources publiques.
Cette décision, qualifiée de salutaire par de nombreux observateurs, marque une étape importante dans la volonté des autorités de moraliser la gestion publique et d’assainir les finances de l’État.
Avec cette mesure, le gouvernement envoie un signal fort contre la fraude et la corruption, tout en libérant des ressources financières importantes qui pourraient être réinvesties dans des secteurs prioritaires comme l’éducation, la santé et la sécurité.
Au-delà de ces absences, le rapport souligne également l’existence de cas de doublons, avec ou sans Numéro d’Identification Nationale (NINA), révélant des failles graves dans la gestion administrative.
Conformément aux orientations du Chef de l’État et à la volonté du gouvernement de transition, le Ministre Alousséni Sanou a ordonné :
- La suspension immédiate, dès septembre 2025, des salaires des 36 151 agents non recensés.
- La suspension des salaires des agents enrôlés en doublons, en attendant une clarification de leur situation administrative.
Il est toutefois précisé que cette suspension est provisoire pour une durée de trois mois, délai accordé aux agents concernés pour régulariser leur statut. Passé ce délai, la mesure deviendra définitive.
Cette initiative traduit l’engagement du gouvernement de transition, dirigé par le Premier ministre, Chef du Gouvernement, le Général de Corps d’Armée de la Gendarmerie Abdoulaye Maïga, à lutter contre la corruption et le gaspillage des ressources publiques.
Le Mali franchit une étape et envoie un message clair : aucune tolérance ne sera accordée aux pratiques frauduleuses qui affaiblissent l’administration publique et privent les citoyens maliens d’investissements essentiels.Fin